Je me réjouis que le groupe socialiste ait voté en faveur du projet de loi relatif à la restauration de Notre-Dame-de-Paris. En tant que chef de file du groupe socialiste pour la commission des finances, je m’y suis beaucoup investi. Le texte initial comportait plusieurs dispositions inacceptables. Il octroyait un blanc-seing au gouvernement pour déroger à nombre de dispositions légales en matière d’urbanisme, d’environnement, de protection du patrimoine et de marchés publics. Comme je l’ai indiqué dans l’hémicycle : « Cette disposition d’exception porte en elle un risque de détricotage de notre droit. C’est un danger inacceptable non seulement pour notre patrimoine historique mais également pour notre urbanisme, nos paysages, notre protection écologique et pour la lutte contre tout favoritisme et corruption ». L’adoption d’amendements a permis d’améliorer et de sécuriser ce texte. J’ai la satisfaction d’avoir vu adopter la quasi-totalité de mes propositions. Je regrette simplement que la réduction d’impôts n’ait pas pu être remplacée par un crédit d’impôt, plus adapté notamment pour les français non assujettis à l’impôt sur le revenu, et de n’avoir pu étendre l’objet de la souscription à l’aménagement des abords de Notre-Dame pour pouvoir y accueillir les visiteurs, les fidèles et des expositions.
- Mis à jour le mercredi 26 juin 2019