Avec le groupe socialiste et républicain, nous avons choisi de nous abstenir sur le projet de loi d’orientation des mobilités. Le texte était peu ambitieux et le Sénat a su corriger en partie d’importants manques, particulièrement en matière de financements. Je regrette néanmoins que nos propositions en la matière (grand emprunt et vignette poids lourds) n’aient pas été adoptées. Au-delà du financement, nous avons fait des propositions utiles : politique nouvelle du transport fluvial, création d’un numéro unique d’appel national pour les personnes à besoins spécifiques dans le transport, suppression de la charte « low-cost » pour les travailleurs des plateformes : nous avons porté une vision ambitieuse et moderne des transports qui a été relativement suivie. L’adoption d’un amendement de la droite remettant en cause le droit de grève a rompu ce fragile équilibre, ce qui ne nous a pas permis de voter en faveur du texte.
- Mis à jour le mercredi 26 juin 2019