5 février 2018
Pour une politique environnementale de lutte contre les inondations
La Seine-et-Marne est une nouvelle fois touchée par les inondations. La généralisation de ce phénomène doit réinterroger notre manière d’aménager le territoire.
L’imperméabilisation des sols, l’abattage des arbres, l’éradication des haies, l’appauvrissement des sols par l’agriculture intensive, sont des facteurs aggravants.
Lors du vote du budget pour 2018, nous avons interpellé la majorité départementale sur l’absence de prise en compte du dérèglement climatique. Nous avons proposé de développer une politique de prévention et d’adaptation en lien avec les espaces inondables pour en éviter la vulnérabilité. Il s’agit à la fois de réaliser des investissements importants de rétention d’eau par exemple. Mais aussi de compenser l’imperméabilisation des sols par la végétalisation des toits ou encore par l’utilisation de revêtements de voirie poreux.
Rappelons également le rôle fondamental joué par les zones humides comme la Bassée qui permet une régulation naturelle des eaux de la Seine. Or, la mise à grand gabarit de la Seine entre Nogent et Bray-sur-Seine conduirait à la destruction de cet écosystème d’une valeur inestimable.
Nos décisions individuelles et collectives peuvent changer les choses. Nous pouvons le faire en lien avec les forces vives de notre territoire et singulièrement les chercheurs pour structurer des réponses partagées.